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02/02/2022
L’homme recherche toujours la paix et un environnement sûr qui lui permette de travailler, de produire, de progresser et de mener une vie heureuse, à l’abri des troubles et de la violence. Dans un monde plein de crises et de défis, mesurer l’état de la paix dans le monde et suivre ses effets et ses conséquences sur les individus et les États est devenu une question importante.

Cette mesure n’est pas facile, car il s’agit d’un processus complexe qui nécessite de grands efforts et des capacités affinées, vu les diverses conditions psychologiques et morales qui affectent les individus, les groupe et les pays. Des tentatives sérieuses et continues pendant des années, faites par des institutions, des organismes et des centres de recherche, ont permis de mesurer les indicateurs de paix dans les pays du monde et ont fourni de bonnes informations aux décideurs qui investissent dans le renforcement de la paix et de ses facteurs.

Institut d’économie et de paix
L’Institut d’Économie et de Paix (IEP) de Sydney, en Australie, est l’un des plus importants centres de mesure des indicateurs de paix dans le monde. Il a été créée en 2007 et possède des succursales à New York, Mexico, Bruxelles et La Haye. Il entretient des partenariats étroits avec des centres de recherche scientifique parmi les plus prestigieux ainsi qu’avec le PNUD, l’UNICEF, le Groupe de la Banque Mondiale et l’OTAN.

L’Institut se caractérise par son indépendance, son but non lucratif et son impartialité vis-à-vis de tout parti ou État, ce qui lui a valu une grande confiance parmi les gouvernements et les organismes internationaux. Il est devenu une référence majeure pour les organismes scientifiques, les centres de recherche, et ceux qui s’intéressent à la mesure de la paix dans le monde. L’IEP mesure l’indice de paix dans 163 pays, abritant environ 99,7 % de la population mondiale. Il publie un indice annuel appelé (Indice Mondial de Paix - IMP), dans lequel les pays sont classés selon les critères et les niveaux adoptés par l’IMP, en consultation avec une équipe internationale d’experts d’instituts et centres de recherche, et en coopération avec le Centre d’Études sur la paix et les conflits à l’Université de Sydney. L’Institut a publié sa première publication en mai 2007 et la 15è édition de l’indice 2021 vient juste de sortir.

Le rapport se fonde sur quatre principaux aspects mentionnés par l’indice de l’IEP dans ses indicateurs de la paix mondiale pour 2021. Le premier aspect comprend la définition de l’indice, ses trois volets et les indicateurs associés à chaque volet. Le deuxième aspect est lié aux résultats de l’indice, et montre l’évolution de la paix dans le monde selon ces résultats. Il précise le statut des États de (la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme/CIMCT) selon ces résultats. Le troisième aspect concerne l’impact économique des actes de violence et l’évolution de cet impact sur les États de la CIMCT. Le quatrième aspect traite de la question de la paix positive abordée dans le document et des fondements sur lesquels elle repose.




Critères d’indexation
L’indice se base sur trois critères de base pour mesurer la paix dans le monde, dont chacun a plusieurs indicateurs, comme suit:
  •  Premier critère: Poursuite des conflits internes et externes. Il comprend six indicateurs qui expriment l’état des conflits, leur intensité et l’étendue de leur persistance, en fonction de la légitimité des gouvernements, des divisions sectaires, de la stabilité existante dans les États, de l’éventualité de conflits externes et leur impact sur l’État à évaluer.
  •  Deuxième critère: Sécurité et sûreté sociétales. Il comprend dix indicateurs concernant le développement, l’État de droit, l’égalité dans les différentes sociétés, les défis liés au terrorisme, l’instabilité et l’état de violence auquel l’État évalué est confronté, affectant la sécurité et la sûreté de la société.
  •  Troisième critère: Niveau de militarisation de l’État. Il comprend sept indicateurs visant à mesurer le degré d’ingérence politique de l’armée dans le pouvoir, la répression de la société, le volume des dépenses militaires, l’importation d’armes et les capacités destructrices.
 Cela porte le nombre total d’indicateurs indiciels dans les trois volets à 23 indicateurs. Il est à noter que certains de ces indicateurs sont quantitatifs, incluant des pourcentages et chiffres, tels que le taux des dépenses militaires au PIB. Certains sont des indicateurs qualitatifs nécessitant une évaluation particulière à l’aide de données spécifiques, comme l’indicateur de l’intensité des conflits internes et l’indicateur de la relation avec les pays voisins, inclus dans le premier volet.

On note que tous les indicateurs se préoccupent de mesurer la paix de manière (inverse), c’est-à-dire ce qui menace la paix et non ce qui la renforce, les taux élevés signifiant donc la régression de l’état de paix dans le pays concerné et la régression dans le classement général.

Résultats de l’indice
Selon les critères et indicateurs précédents, les résultats de l’Indice Mondial de la Paix pour l’année 2021 se présentent comme suit:
  1. Résultats généraux.
  2. Résultats liés à chacun des trois critères de l’indice.
  3. Résultats des États sélectionnés, dont le premier et le dernier pays de l’indice, et les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
  4. L’impact de la pandémie du Coronavirus (Covid 19) sur la paix.
  5. Classement des États membres de la CIMCT dans l’indice 2021.

Résultats généraux
Les résultats généraux de l’indice montrent ce qui suit:
  •  Le niveau de paix dans le monde a diminué dans la version actuelle de l’Indice 2021, avec une légère baisse de 0,07 %, par rapport à la version 2020. Le nombre de pays dans lesquels l’indice de paix a chuté était de 73, tandis que 87 pays ont connu une amélioration du niveau de paix.
  •  Depuis le début de la publication de l’indice, et sur une période de quinze ans, le niveau de paix dans le monde a baissé de 2 %. De 2008 à 2021, le niveau de paix a baissé dans 15 des 23 indicateurs d’indice.
  •  Six des neuf régions du monde ont connu une baisse du niveau de paix, à savoir: l’Afrique subsaharienne, Russie et Eurasie, Amérique du Sud et centrale, Caraïbes, Asie-Pacifique et Amérique du Nord, qui étaient les régions ayant le plus réculé, en raison de l’augmentation du nombre de crimes et du taux élevé d’instabilité civile et politique.
  •  Trois des neuf régions du monde ont connu une amélioration du niveau de paix, à savoir: l’Europe, Asie du Sud, et Moyen-Orient et Afrique du Nord, qui se sont améliorées le plus.

Mise en œuvre des normes de la paix
Les résultats ont montré, selon les trois critères de l’indice, pour la période allant de 2008 à 2021, ce qui suit:
 Le volet (persistance des conflits internes et externes) a le plus reculé parmi les trois volets avec un taux de 6,2 %. Il comprend cinq indicateurs sur six. L’indicateur (nombre de morts résultant de conflits internes) est le seul ayant connu une amélioration sur ce volet.
 Le volet (sûreté et sécurité des collectivités) a affiché une baisse, mais dans une moindre mesure que le volet précédent. Cette baisse s’élève à 2,5 % et comprend neuf des onze indicateurs. L’indicateur (Impact du terrorisme) a reculé le plus, car il a diminué dans 90 pays sur 163 pays évalués.
 Le volet (niveau de militarisation de l’État) s’est amélioré de 4,2 %, et c’est le seul parmi les trois volets à s’améliorer dans 111 pays, contre une baisse dans 50 autres pays. Tous les indicateurs de ce volet se sont améliorés, à l’exception de l’indicateur (importation d’armes) qui a enregistré une nette baisse.

Pays sélectionnés
Les pays sélectionnés désignent les pays les plus en tête et les plus bas dans l’indice de paix, et les membres permanents du Conseil de sécurité. Les résultats montrent ce qui suit:
  • Les dix pays au niveau de paix le plus élevé au monde se classent ainsi: Islande, Danemark, Portugal, Slovénie, Autriche, Suisse, Irlande, République tchèque, Finlande, Norvège. L’Islande a conservé sa première position dans l’indice depuis 2008.
  • Les dix pays au niveau de paix les plus bas du monde se répartissent comme suit: Afghanistan, Yémen, Syrie, Soudan du Sud, Irak, Somalie, Congo, Libye, Centrafrique et Russie. L’Afghanistan occupe le dernier rang dans les quatre dernières éditions.
  • Les superpuissances, qui sont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, se classent ainsi: Royaume-Uni au 33ème rang, France au 55ème rang, Chine au 100ème rang, États-Unis au 122e rang, Russie au 154ème rang.

Effets de la pandémie de Coronavirus
Les résultats de l’indice de la paix pour l’année 2021 montrent les effets de la pandémie de Coronavirus (Covid 19) sur la paix mondiale comme suit:
  • L’émergence de l’épidémie en 2020 a entraîné de graves crises économiques, qui ont conduit à des manifestations et des protestations dans de nombreux pays du monde. 5000 événements violents ont été enregistrés entre janvier 2020 et avril 2021.
  • Vu l’incertitude concernant l’éradication de la pandémie dans un proche avenir, l’indice montre que l’état d’instabilité économique et politique peut se poursuivre et met en garde contre le déclenchement de protestations pouvant conduire à des actes de violence susceptibles d’affecter le niveau de paix dans le monde.

États de la CIMCT
L’indicateur divise les États de la CIMCT, en termes de niveau de paix, en cinq groupes comme suit:
  • Le 1er groupe qui comprend les pays aux 14 premières places du classement, a été sélectionné en vert foncé.
  • Le 2è groupe qui comprend les pays classés de 15 à 58, apparaît en vert clair.
  • Le 3è groupe qui comprend les pays occupant les positions de 59 à 123, est en jaune.
  • Le 4è groupe qui comprend les pays positionnés de 124 à 150, est en orange.
  • Le 5è groupe qui comprend les pays aux positions de 151 à 163 apparaît en rouge.

Le tableau suivant montre le classement des pays de la CIMCT selon l’indice de paix 2021, selon les couleurs susmentionnées comme suit:
  • Le premier groupe ne comprend aucun des pays de la Coalition.
  • Le deuxième groupe comprend sept pays de la coalition.
  • Le troisième groupe comprend 15 pays de la coalition.
  • Le quatrième groupe comprend 11 pays de la coalition.
  • Le cinquième groupe comprend 5 pays de la coalition.
  • 3 pays de la Coalition qui n’ont pas été mentionnés dans les classements de l’indice 2021: (Brunei Darussalam, Maldives et Comores).

Impact Économique
L’IMP 2021 présente une étude des effets économiques résultant des actes de violence, dans le cadre des indicateurs susmentionnés. L’étude comprend les éléments suivants:
  1. Base économique de l’étude.
  2. Résultats généraux des effets économiques.
  3. Résultats des effets économiques relatifs aux États de la CIMCT.

Base économique de l’étude
Elle comprend les principaux facteurs sur lesquels l’étude s’est appuyée et les résultats auxquels elle est parvenue comme suit:
  • Les coûts directs: pertes résultant directement des actes de violence.
  • Les coûts indirects: pertes résultant d’actes de violence.
  • Les pertes du multiplicateur économique: bénéfices perdus qui auraient pu être obtenus en cas de paix, et l’investissement de ces coûts. En cas de paix, l’argent dépensé pour contenir la violence peut être investi dans des activités productives susceptibles de stimuler la croissance et d’avoir des rendements financiers et sociaux élevés.


Le tableau suivant définit ces facteurs et donnent des exemples illustratifs. Les résultats de l’étude se divisent en deux parties:
  • Les résultats liés aux coûts directs et indirects mesurent le taux des pertes totales du pays concerné sur son PIB, et déterminent son rang parmi les 163 pays évalués sur la base de ce taux. Les priorités de ce classement correspondent aux pays qui souffrent le plus des actes de violence.
  • Les résultats tenant compte du multiplicateur économique et incluant la totalité de ce multiplicateur, dit (impact économique global) pour chacun des pays concernés. Ces résultats montrent l’effet du multiplicateur sur (l’individu).
Les coûts économiques précités ont été calculés selon la monnaie locale du pays concerné et leur équivalent en dollars.

Résultats généraux des effets économiques
Les résultats de l’étude d’impact économique incluent les dix premiers pays les plus touchés, les dix pays les moins souffrants et les cinq superpuissances comme suit:

I- Les pays les plus touchés, à savoir: la Syrie avec des pertes s’élevant à 82 % du PIB, le Soudan du Sud avec des pertes de 42 %, l’Afghanistan avec des pertes de 40 %, la République centrafricaine, avec des pertes de 37 %, et la Somalie avec des pertes de 25 %, la Corée du Nord avec des pertes de 27 %, la Colombie avec des pertes de 27 %, le Yémen avec des pertes de 23 %, la Libye avec des pertes de 22 % et Chypre avec des pertes de 22 %.
II- Les pays les moins touchés: l’Indonésie avec des pertes de 2 % du PIB et le Bangladesh 3 %, ainsi que l’Irlande, Malawi, Islande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Guinée équatoriale, Madagascar, Ghana et Suisse.
III: Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Chine souffre le moins des effets économiques de la violence, avec des pertes de 4 % du PIB, puis la France 6 %, le Royaume-Uni 8 %, les États-Unis d’Amérique 10 %, et la Russie 11 %.



​Résultats des effets économiques sur les États de la CIMCT
Le tableau suivant présente les résultats de l’étude de l’impact économique des événements violents sur les pays de la CIMCT. Ces pays se divisent en groupes similaires à la division susmentionnée et apparaissent ainsi:

Premier groupe : pays dont les pertes de PIB ne dépassent pas 3%, indiqués en vert foncé.
Deuxième groupe: pays avec un pourcentage de pertes variant entre 3 et 5 %, indiqués en vert clair.
Troisième groupe: pays au pourcentage de pertes variant entre 5 et 8 %, marqués en jaune.
Quatrième groupe: pays au pourcentage de pertes variait entre 8 et 15 %, marqués en orange.
Cinquième groupe: pays au pourcentage de pertes dépassant 15 %.

Les résultats sont de la sorte:
  • Un pays de la CIMCT appartient au premier groupe: le Bangladesh, avec un taux de perte au PIB de 3 %.
  • 10 pays de la CIMCT appartiennent au deuxième groupe, le pourcentage de pertes oscillant entre 3 et 5 %.
  • 13 pays de la CIMCT appartenant au troisième groupe, et le pourcentage de pertes varie entre 5 et 8 %.
  • 6 pays de la CIMCT appartiennent au quatrième groupe, le pourcentage de pertes variant entre 8 et 15 %.
  • 8 pays de la CIMCT appartiennent au cinquième groupe, le pourcentage de pertes dépassant 15 %.
  • Comme pour les résultats de l’indice de la paix, l’indice ne mentionne pas trois pays de la CIMCT: (Brunei Darussalam, Maldives et Comores).

Paix positive et paix négative
L’IMP 2021 comprend une perception de la paix positive et de la paix négative, leurs définitions et les fondements sur lesquels repose la paix positive, en guise de recommandations aux pays qui aspirent à la paix durable.

 Le terme (paix négative) fait référence à l’absence de violence directe, ou de crainte de violence entre les individus, les groupes et les gouvernements, ce qui constitue une vision négative car elle se limite à la violence directe, et traite les symptômes actuels, sans prêter attention aux bases qui évitent aux États cette violence et réalisent la pérennité de la paix.

Le terme (paix positive) fait référence à un ensemble de fondations qui éliminent les causes profondes de la violence, réalisent la paix durable et exhortent les États à faire des efforts conscients pour promouvoir ces bases dans la société. Ces fondements sont liés à des enjeux fondamentaux, tels que: (réaliser le développement, fournir un environnement de travail adapté, atteindre un meilleur niveau de vie pour les citoyens et un niveau plus élevé de flexibilité face aux problèmes de la vie). Le tableau suivant montre les définitions adoptées par l’indice pour les termes de paix positive et paix négative.

Fondements de la paix positive
La vision institutionnelle de (la paix positive) repose sur 8 fondements, caractérisant l’État qui cherche à réaliser la paix positive, dont l’exécution par le gouvernement des tâches qui lui incombent, la répartition équitable des ressources et des services, la libre circulation de l’information et les bonnes relations avec les pays voisins, tout en veillant à la richesse humaine, aux valeurs d’acceptation d’autrui, à la lutte contre la corruption et à un environnement d’investissement solide.






Les huit fondements sur lesquels repose la paix positive se présentent comme suit:
  1. Un bon gouvernement qui remplit bien les fonctions qui lui sont confiées: Il fournit des services de haute qualité au public et renforce la confiance entre lui et le public d’une manière qui soutient la stabilité politique et l’État de droit.
  2. Répartition équitable des ressources et des services: Le gouvernement devra établir des garanties pour un accès équitable aux ressources et aux services, tels que: l’éducation, la santé et la répartition des revenus.
  3. Liberté de circulation de l’information: Il est important qu’il y ait une libre circulation de l’information et l’existence de médias indépendants, qui puissent exercer librement leur rôle de diffusion de l’actualité et de l’information, pour promouvoir les connaissances du public, soutenir la capacité de prendre des décisions judicieuses et traiter judicieusement les divers problèmes.
  4. Bonnes relations avec les pays voisins: Une paix positive exige de bonnes relations avec les pays voisins et entre les groupes au sein d’un même État, pour assurer la stabilité et la bonne performance du gouvernement.
  5. Niveaux élevés de capital humain: C’est la capacité des sociétés d’éduquer les citoyens, promouvoir les connaissances et établir de bonnes pédagogies d’éducation, le capital humain qualifié grâce aux connaissances appropriées et aux compétences requises étant le plus à même de produire et de contribuer au développement de la société.
  6. Diffusion de la culture d’acceptation des droits d’autrui: Les pays soucieux de paix ont des lois qui garantissent les libertés et droits fondamentaux de l’homme, et l’égalité entre les différentes races, religions et classes sociales, tels que: l’égalité des sexes et les droits des ouvriers. La paix positive est soutenue par la diffusion d’une culture d’acceptation des droits d’autrui.
  7. Faible niveau de corruption: La corruption entraîne une répartition inéquitable des richesses et des ressources, et une réduction des dépenses consacrées aux services de base, ce qui cause troubles et instabilité. Par conséquent, la présence d’institutions fortes au sein de l’État qui lutte contre la corruption donne aux institutions responsables une plus grande confiance.
  8. Environnement fort d’investissement: Le pouvoir économique découle de l’environnement fourni par l’État, du soutien des institutions officielles au secteur privé, de l’existence d’un environnement concurrentiel et de fondements régulant le processus des affaires dans l’État, le succès économique et la compétitivité caractérisant les pays les plus paisibles.

Conclusion du rapport
L’indice mondial de la paix (IMP) pour l’année 2021, a présenté une image de l’état de la paix dans 163 pays, couvrant 99,7% de la population mondiale. L’approche de l’indice se base sur trois critères et 23 indicateurs qui brossent un tableau intégré de la paix dans le monde. L’indice 2021 de cette année a bénéficié des publications précédentes. Les comparaisons montrent l’augmentation ou la diminution de l’indice de paix dans chaque pays, l’évolution de l’état de la paix dans le monde et la mesure dans laquelle les indicateurs reculent ou s’améliorent.

Sur la base de ses résultats, l’indice présente une étude des effets économiques résultant des actes de violence et des avantages dont l’individu et la société pourraient bénéficier si ces coûts étaient investis dans des projets de développement. L’importance de l’indice et de ses résultats est de fournir aux décideurs une vision qui aide à instaurer une paix positive, éliminer les causes de la violence, faire progresser le développement et assurer sa durabilité. Cependant, d’autres facteurs peuvent être intégrés à l’indice pour mieux améliorer sa structure et développer ses résultats en vue de les adapter aux changements et aux surprises que connaît le monde, comme c’est le cas avec la pandémie du Coronavirus.
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N°34
Une publication mensuelle qui présente des lectures de rapports internationaux sur le terrorisme
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07/02/2022 10:28